Fermer
Soyez les bienvenus!
 

AIDE A L’EMPLOYABILITE DES JEUNES

INTRODUCTION

L’INDH entend, dans le cadre de l’aide à l’employabilité relever les défis de l’employabilité des jeunes, à travers le développement des soft skills et l’aide à l’insertion professionnelle, par la mobilisation des acteurs d’intermédiation professionnelle et des acteurs du marché de l’emploi. 
Pour la mise en œuvre ; des prestataires de services relevant de tissu associatif seront sélectionnés sur la base d’un AMI lancé au niveau régional. Le CRDH (comité régionale de développement humain) procédera à la contractualisation par le biais d’une convention régionale déclinée en conventions spécifiques au niveau préfectoral/ provincial. 
Les missions assignées aux prestataires sélectionnés en matière de services d’accompagnement se déclinent comme suit :
 

 

 

1. ÉTUDE DE MARCHE DE L’EMPLOI LOCAL

Il s’agit de l’analyse du potentiel local en matière de l’emploi afin de :
• Identifier les secteurs en croissance et en création d’emplois.
• Identifier les partenaires employeurs potentiels.
• Cibler les métiers et postes en forte demande.
• Désagréger les compétences techniques et comportementales recherchées.  
 

2. SENSIBILISATION ET CIBLAGE DES BÉNÉFICIAIRES

Après étude et identification des besoins du marché d’emploi local, le prestataire procédera à l’organisation de plusieurs actions ciblées d’information et de sensibilisation (Salon d’emploi). Ensuite, il procédera à la mobilisation et au sourcing des jeunes (diplômés ou sans) selon les critères d’éligibilités suivants :
• Âgés de 18 à 45 ans. Néanmoins le CPDH peut accorder des dérogations.
• En recherche active d’emploi.
• Résidant dans la Préfecture/Province.
 

3. ÉLABORATION DU PROGRAMME DE FORMATION EN SOFT SKILLS

L’élaboration des programmes de formation adaptés aux profils des candidats, aux besoins et aux spécificités locales représente une étape déterminante dans le processus d’accompagnement. 
Le programme doit comprendre des formations axées sur les besoins du marché du travail au niveau Préfectoral et Provincial, principalement pour bénéficier aux jeunes peu qualifiés.
 

4. PROFILAGE ET BILAN DES COMPÉTENCES

Le profilage et l’établissement du bilan des compétences des jeunes chercheurs d’emploi devraient être menés par des professionnels spécialisés mobilisés par le prestataire. L’objectif est de cerner le plus précisément possible le profil de chaque jeune inscrit :
Evaluer ses compétences comportementales et techniques pour apprécier la fiabilité et le réalisme de ses attentes et éventuellement de son projet professionnel.
Evaluer les besoins en accompagnement et appui de chaque jeune et son orientation vers l’une des opportunités existantes dans la préfecture/province.
 

5. ACCOMPAGNEMENT DES CANDIDATS

A l’issue de la phase d’élaboration des programmes de formation, deux types de parcours peuvent être proposés en fonction du profil des candidats, le parcours de « Formation-Employabilité » et le parcours « Formation-Insertion ».
• Formation-Employabilité : consiste à proposer une panoplie de formations en soft skills destinées à renforcer les compétences des jeunes en techniques de recherche d’emploi à travers des ateliers de rédaction de CV et lettre de motivation, des sessions de préparation aux entretiens d’embauche et réseautage.
• Formation-Insertion : en plus des formations en compétences techniques, comportementales et linguistiques demandées sur le marché du travail, les jeunes chercheurs d’emploi bénéficieront d’une formation dans des métiers en croissance demandés par le marché de l’emploi.
 

6. INSERTION PROFESSIONNELLE DES CANDIDATS

Les jeunes ayant suivi des formations de type « Formation-Insertion » bénéficieront d’une insertion en emploi formel dans un emploi dans lequel il est déclaré par un organisme employeur affilié à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Aussi, le prestataire est tenu d’assurer le maintien en emploi formel pour les bénéficiaires ayant été insérés.
 

7. RENFORCEMENT DES ACTEURS LOCAUX

Afin de pérenniser l’impact des actions promues par cet axe, des associations locales seront sollicitées à participer au déploiement de la méthodologie d’accompagnement des jeunes chercheurs d’emploi selon des critères préétablis. 
A cet effet, les associations répondant aux critères d’expertise et de qualité de gestion seront sélectionnées et leurs représentants seront formés lors de formation de formateurs (Training of Trainers) pour assurer un fort ancrage local, une dissémination des bonnes pratiques avec l’écosystème régional.
 

 

8. MODALITES DE FINANCEMENT

Le mode de financement adopté est «le financement basés sur les résultats »Ainsi , une partie des financements déboursés aux prestataires dans la cadre de cet axe est lié à la vérification de résultats préétablis , a savoir : 
  • Nombre de bénéficiaires des formations en compétences techniques et comportementales ;
  • Nombres de bénéficiaires insérés en emploi formel, c’est-à-dire dans un organisme affilié à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et étant en mesures d’y déclarer ses salariées ;
  •  
  • Nombre de bénéficiaires maintenus en emploi formel. 

Le paiement sera lié à l’obtention des résultats vérifiés de manières rigoureuse. Les modalités de vérification sont définies plus précisément dans le manuel des procédures.
 
   
 

L’APPUI A L’ENTREPRENEURIAT CHEZ LES JEUNES

INTRODUCTION

L’appui à l’entrepreneuriat chez les jeunes vise à promouvoir et développer la culture de l’entrepreneuriat chez les jeunes et encourager les concours d’idées dans les secteurs porteurs et ce à travers :
• L’appui à la création d’une nouvelle génération de projets générateurs de revenu notamment des petites et très petites entreprises.
• La mise en œuvre d’une offre d’appui couvrant de façon homogène et continue tout le processus d’appui à l’entrepreneuriat (appui pré et post création).
S’agissant des services d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes, les activités suivantes seront mises en œuvre :  
 

 

 

1- LANCEMENT D’UN AMI RÉGIONAL ET SÉLECTION DES PRESTATAIRES D’ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES.

L’accompagnement des jeunes dans les étapes de pré et post création nécessite la sélection d’un prestataire de services capable de fournir l’accompagnement requis. Le processus de sélection ainsi que les critères d’évaluation du prestataire sont formalisés dans le concours d’idées correspondant. Sont éligibles à répondre au concours d’idées, les associations ou fondations d’appui à l’entrepreneuriat dotées de l’expertise nécessaire ainsi que la capacité de toucher les bénéficiaires potentiels.
 

2- LANCEMENT DU CONCOURS D’IDEES POUR LES JEUNES

Afin d’identifier les bénéficiaires potentiels de l’appui pré-création, un concours d’idées pour les jeunes est à lancer par le prestataire mandaté par la Préfecture/Province. L’objectif étant d’encourager les initiatives privées à entrepreneuriat, principalement chez les jeunes de 18-45 ans en situation de chômage ou de sous-emploi ou ceux exerçant une activité entrepreneuriale ne dépassant pas les 12 mois, tout en privilégiant l’approche genre.
 

3- PRÉSÉLECTION DES IDÉES DE PROJETS

Suite au lancement du concours d’idées, le prestataire procédera à l’étude et le tri des idées de projets sur dossier selon des critères de faisabilité et d’innovation et ce à travers une commission constituée par le prestataire en interne.
 

4- ACCOMPAGNEMENT PRE-CRÉATION

Après étude des meilleures idées de projets, le prestataire procédera à l’organisation des sessions à plein temps de renforcement, d’orientation et de profilage des porteurs de projets pendant une semaine ou deux par des consultants experts en accompagnement entrepreneurial mobilisés par le prestataire.
Il s’agit principalement de l’accueil, l’écoute, l’orientation, la réalisation des études nécessaires (de marché, de montage de projet, de faisabilité, d’aide à l’établissement du business plan ainsi que des aspects budgétaires et juridiques).
 

5- CRITÈRES D’ÉLIGIBILITE ET SÉLECTION DES PROJETS

Un comité qualifié sera constitué pour la sélection des meilleures idées, en présence, afin de juger de la pertinence et de la possibilité de financement. Ledit comité regroupera des acteurs publics et privés, ayant une bonne connaissance du contexte économique local. Les projets doivent répondre à des critères d’éligibilité d’ordre économique (création de valeur ajoutée, stabilité des revenus…), social (création d’emplois, conditions de travail, amélioration du statut de la femme, respect des droits de l’enfant…) et environnemental (conservation des ressources naturelles, maintien de la biodiversité, …).
Ne sont pas éligibles les projets qui nuisent à l’environnement ou ceux soumis par des fonctionnaires, des agents des établissements publics ou des salariés du secteur privé ainsi que les projets dont les porteurs ont déjà bénéficié individuellement ou dans le cadre de groupement d’un financement public y compris dans le cadre d’autres programmes gouvernementaux.
 

6- SOUMISSION AU CPDH POUR VALIDATION ET FINANCEMENT

Les projets présélectionnés par le prestataire et jugés viables par le comité de sélection devront par la suite être confirmés par le Comité Provincial du Développement Humain (CPDH) sur dossier (proposition de projet, programme d’investissement, évaluation du comité technique, engagement bénéficiaire-prestataire, etc….).
Un fonds d’amorçage est octroyé aux porteurs de projets plafonné à 100.000,00 DH par projet, représentant 60% du montant de l’investissement projeté. Toutefois, le CPDH doit s’assurer des apports du porteur de projet qui sont de l’ordre de 40% : (20% en numéraire et 20% en nature) et dont l’appréciation est laissée au CPDH. Des conventions tripartites sont conclues entre CPDH-bénéficiaires et prestataire de services déterminant les obligations et les résultats à atteindre pour chaque projet.
 

7- ACCOMPAGNEMENT POST-CRÉATION

L’accompagnement post-création se fera à travers un parcours de coaching incluant des formations pratiques et un accompagnement individuel et en groupe, y compris sur le terrain (lieu de l’entreprise), qui soit adapté aux besoins, convenu entre le prestataire et le bénéficiaire, sur la base d’une évaluation initiale.
Il couvrira en priorité les compétences de gestion essentielles à la bonne conduite du projet, à savoir la gestion financière, la gestion de trésorerie, le marketing, le démarchage d’opportunités d’affaires, la commercialisation et l’accompagnement à la conduite des formalités administratives, ainsi que les aptitudes comportementales (soft-skills).
Le prestataire pourra également proposer des modules d’accompagnement en groupe pour le partage d’expérience et le networking.
 

 

 
 

AMÉLIORATION DE REVENU

Le programme 3 de l’INDH, vise à apporter un accompagnement au profit des porteurs de projets issus de l’analyse des chaines de valeur et des coopératives ainsi que les autres organisations professionnelles œuvrant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. L’intervention de l’INDH dans ce cadre se trouve justifiée par l’intérêt accordé à l’inclusion économique des jeunes et des femmes en leur offrant des opportunités d’emploi et d’auto-emploi.
L’objectif consiste à développer les perspectives des activités économiques locales issues des résultats des analyses de chaines de valeurs à travers l’accompagnement des porteurs de projets, des structures existantes ayant un fort potentiel de croissance et créant des opportunités d’emploi pour les jeunes ou des structures nouvellement créées répondant aux critères de création de valeur.
 

 

 

I- AXE DE SOUTIEN A L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

Des mesures d’accompagnement spécifiques seront mises en œuvre pour appuyer les coopératives, les groupements d’intérêt économique et les TPMEs existantes et les accompagner dans leur développement à travers :

• Appui Technique : il s’agit d’apporter de l’aide lors de la création des coopératives ou TPMEs porteurs de projets à fort impact, ou la mobilisation d’une assistance technique pour la labellisation et la certification de qualité, et ce de concert avec les départements ministériels concernés,
 

 

 


• Appui Financier : destiné à appuyer le processus d’exploitation des coopératives, GIE et TPMEs afin de les inciter à la création de l’emploi et de l’auto-emploi, en particulier pour les jeunes. Le soutien financier de l’INDH est plafonné à 300.000 DH, représentant au maximum une valeur de 60% du capital investi et doit concerner uniquement les investissements dans des activités émanant des chaines de valeurs locales. L’apport du porteur de projet peut être en numéraire ou en nature.

Sont éligibles aux financements les coopératives dont le nombre de coopérateurs jeunes et femmes dépassent 30%. Des conventions seront conclues entre le CPDH et le porteur de projet déterminant les obligations et résultats à atteindre.

La démarche de mise en œuvre se décline comme suit :

1- IDENTIFICATION ET PRIORISATION DES FILIÈRES

A la lumière des études disponibles auprès des départements sectoriels concernés, les filières à fort potentiel seront identifiées et classées par ordre de priorité. A défaut de disponibilité desdites études, le CPDH peut lancer des études se rapportant à leurs potentialités locales en concertation avec les partenaires concernés.

 

2- ANALYSE ET IDENTIFICATION DES CHAÎNES DE VALEURS DES FILIÈRES IDENTIFIÉES

Après l’identification des filières prioritaires, une analyse des chaines de valeur doit être menée pour renforcer les maillons constituant des freins au développement et d’identifier les niches et les opportunités de croissance de chaque filière.
En s’appuyant sur les résultats de l’analyse de la chaine de valeur, le Comité Provincial pour le Développement Economique (CPDE) agissant pour le compte du CPDH arrête la stratégie de développement des filières et des chaînes de valeur identifiées.
Il est à souligner que le CPDE est un organe consultatif et d’aide à la prise de décision mis à la disposition du CPDH, qui a pour mission de contribuer à l’amélioration de la performance des acteurs provinciaux et d’appuyer un développement économique durable générateur de richesse et d’emplois.
 

3- ÉLABORATION D’UN PLAN D’ACTIONS

Le CPDH établit un plan d’action décliné en projets à fort impact favorisant l’approche genre et orienté principalement vers l’inclusion économique des jeunes.

 

 

 

II- AXE DE SOUTIEN AUX PROJETS GÉNÉRATEURS DE REVENU

Fidèle à l’esprit innovant qui anime la troisième phase de l’INDH, l’axe de soutien aux projets générateurs de revenu prévoit l’organisation d’un concours d’idée inspiré des Hackathon en substitution des appels à projets classiques.
Il s’agit en l’occurrence de mobiliser les jeunes dans un esprit de concours d’idées et de faire émerger des projets innovants qui répondent à des problématiques de développement local en relation avec les chaines de valeurs.
Le concours d’idée concerne :
• Les coopératives et leurs unions (conforme à la loi 112-12).
• Les GIE.
• Les TPMEs (Société de Personnes et SARL);
• Les personnes disposant du statut « Auto-entrepreneurs ».
• Les jeunes cibles de l’INDH âgés de 18-45 ans.

Un jury sera désigné afin d’évaluer les projets soumis par les participants en fonction de différents critères. A titre indicatif, ces critères pourront concerner : la faisabilité technique et commerciale, les capacités du porteur de projet, l’importance de l’impact socio-économique, etc.
Le déroulement du concours d’idées se décline comme suit :
• Lancement du concours d’idées.
• Présélection des participants.
• Boot camps au niveau de la plateforme.
• Compétition.
• Sélection des projets et/ou meilleures idées de projets.

A l’issue de la phase de sélection, les projets retenus seront soumis aux mêmes modalités pratiques d’accompagnement et de financement décrites dans l’axe de l’appui à l’entrepreneuriat.
 

 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous en acceptez les conditions générales d'utilisation et notamment l'utilisation des cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences. En savoir plus.